La beauté aux cheveux fantaisistes s'en allait; Ah?! Le destin avait-il décidé que leur rencontre "assez hasardeuse" se devait d'être terminée? Eh bien, Arthur emmerdait profondément les Dieux de lui présenter devant son nez des appâts, qu'ils retirent aussitôt. Non pas que la jolie Sweet était un besoin pour remplir son estomac... C'est juste que le simplet Canapi aimait agacer, ou déchiffrer les fortes têtes, qui le prennent en général, pour un homme inférieur et futile par rapport à elles. Quel plaisir? En effet, ses goûts étaient étranges. Bien qu'Arthur haïssait, à presque en devenir misanthrope, les Hommes ainsi que ceux qui ne l'étaient pas {Starth, etc...}, mais qui ont des caractères et attitudes similaires, il adorait percer des secrets, trouver des faiblesses, savoir la vérité. Et, en tant qu'humain lui même, il se lassait de ceux qu'il connaissait déjà tout. Cruel? Non, simplement idiot.. Maintenant là, oh! Comme le blondinet aimerait en savoir plus sur la demoiselle aux airs arrogants!
Elle s'en doutait probablement, mais Arthur se mit à la suivre. Il n'avait plus rien à faire certes, et se moquait totalement d'être collant... Alors, il s'apprêta à poursuivre sa marche vers la silhouette qui s'éloignait.
Quand tout à coup, son pied se mit à glisser; le sol était encore humide, l'homme de ménage était passé par là récemment semblait-il... Donc, l'adolescent s'étala brusquement de tout son long derrière Charlie. Le son retentit si fort dans le couloir, que même les élèves des autres étages, auraient put tout entendre! Les murs devenaient jaunes, comme le rire, comme s'ils étaient amusés de la scène. Ah! Arthur s'était pété le nez contre le sol. La mains posée sur son visage abimé et blessé, il ricana tout de même, et continua de revenir vers elle. Il avait l'air idiot, mais cela lui importait peu.
" Mouahahaha! On voit tout de suite les gens doués et les gens pas dou..."
Et encore une fois, la malchance lui tomba dessus. Un ballon de football traversa une fenêtre ouverte, et vint buter le crâne du garçon aux cheveux d'or. Bien évidemment, comme Arthur avait la poisse jusqu'au bout, son corps tituba, jusqu'à dépasser la jeune fille, puis jusqu'à louper une marche des escaliers et tout dévaler. Un cliché certes, mais Arthur était doué pour se défoncer jusqu'au bout. Son nez saignait, sa tête était cabossée, et son corps complètement meurtris le faisait souffrir encore plus. De toute façon là où il était, il était à bout. Sa conscience avait disparue, et le temps qu'il reprenne ses esprits après sa chute, serait aussi long que le temps que met une tortue à finir de manger une laitue! Tout ça, c'était déroulé en quelques secondes...
Pauvre mister, alors qu'il ne voulait que lui adresser la parole, il s'était retrouvé dans une situation où simplement prononcer une syllabe était impossible. Quelle honte tout de même! Et quelle putain de vie!