Rindo in the place [En attente de validation]

† Don :

Rindo est un jeune homme d’un peu plus d’un mètre soixante-seize, d’origine japonaise et germanique son physique n’en est pas forcément évident. Une peau relativement pâle, pour des cheveux d’un blond presque blanc, toujours porté mi longs voir courts, des yeux d’un bleu-gris d’une froideur sans précédent, et pourtant étrangement expressif. Sa stature n’est pas des plus imposantes, mais elle n’est pas squelettique non plus. Sa stature est à l’image de celle des jeunes prédateurs, des muscles fins dessinés sous la peau, avec des membres longs et fins… Cette espèce de dégaine un peu émaciée, un peu frêle et pourtant si robuste.

Un visage plutôt avenant malgré ses yeux, une bouche fine mais présente et un nez discret.
Portant toujours la capuche de sa veste de sport à tartan dans les tons rouges et noirs. Dessous un fin tee-shirt noir moulant, qu’il semble affectionner particulièrement. Pour aller avec, il porte un jean noir très simple, avec une ceinture tout aussi noir. Puis pour le chausser, la plus part du temps une paire de roller personnalisée rouge et blanc.

Le jeune homme n’est pas non plus un homme dénué d’un certain goût vestimentaire personnel, et curieusement à sa ceinture pend une chaînette pleine de clefs. Ainsi qu’une carte qu’il semble toujours sortir de nulle part.

D’un naturel plutôt calme et serein il n’empêche que ce jeune homme peut perdre patience et s’énerver. Disons qu’il ne brille pas par sa personnalité, qui sommes toute est banale. Certes il est banal mais pas inintéressant, car malgré tout il a de vraies qualités. Il est quelqu’un de droit, qui déteste le mensonge, il n’est cependant pas dénué de pardon, bien qu’il pardonne difficilement.
Il est quelqu’un plein d’humour qui sait rigoler de tout, y compris et surtout de lui. Il n’est pas spécialement difficile à vivre, mais il possède ses limites.
A partir du moment où il estime en avoir assez fait, et surtout lorsqu’il décide de ne plus rien devoir à quelqu’un il est inutile de chercher à le retenir avec une fausse excuse.
Dans le même style, il ne possède pas d’attente particulière dans la vie, il préfère vivre comme il l’entend, organisant pourtant son avenir, il le sait, mais il préfère prévoir au mieux.

D’un autre côté il possède un esprit très martial, voyant le côté pratique des choses, et la façon de s’en servir.
Malgré ses défauts, Rindo est quelqu’un d’assez charismatique qui sait retenir l’attention des gens avec lesquels il communique.

Sa vision de l’humanité n’est pas particulièrement développé, il préfère rencontrer les personnes et se faire un avis personnel de la chose plutôt que de faire des généralités, en revanche sa confiance est quelque chose de très difficile à obtenir et la perdre n’est en rien quelque chose d’exceptionnel, puisqu’il est tout de même relativement méfiant de nature.

« Né un 7 Mai à Osaka, je suis un jeune japonais de nationalité, j’ai vécu et grandi au japon jusqu’à un malheureux événement. Rien que vous ne puissiez imaginer, mon père était décédé depuis des années déjà, suite à une maladie qui l’avait emporté dans la tombe. Ma mère m’a donc élevé seule, et ce fut difficile de vivre chaque jour sans la présence d’un homme à ses côtés. Cette situation ne dura pas, et bien que j’étais trop jeune pour comprendre alors, elle s’était remise avec un homme, qui au était charmant. Il fit pour elle bien plus que ce que mon père aurait pu faire, et rapidement elle retrouva la joie et du travail.
Tous deux m’offrirent une éducation stricte mais juste, en m’incitant toujours à penser par moi-même, et à toujours pratiquer un sport pour maintenir l’esprit et le corps en harmonie. Naturellement, avec la culture dans laquelle je vivais, et les films berçants mon enfance, je ne pouvais que choisir un art martial, et rapidement je fus attiré par le Tai-chi. Ce sport allie la méditation à la science du combat, dans un subtil mélange d’énergies.

Ma scolarité était exemplaire, et avec les revenus de mon nouveau père, je pus prétendre à des écoles plus prestigieuses. Là encore, je découvris que j’avais encore énormément à apprendre et je m’en délectais. Mais tout n’est pas toujours rose dans la vie, et c’est là que les choses commencèrent à se gâter, lorsque je fis mon entrée au collège.
Comprendre pourquoi est à la portée du premier venu, imaginez un jeune homme désespérément calme, pratiquant un sport à la réputation médiocre, et avec des résultats plus qu’honorables, vous en conviendrez : il fait une cible de choix pour des petites frappes.
Vous me direz sans doute que puisque je savais me battre que j’aurais pu me défendre, mais la réalité en est bien loin. Si je l’avais fait, alors je me les serais mis à dos définitivement, mais pire encore, leurs familles affreusement riches auraient très bien pu nuire à ma famille, c’était donc en serrant les dents que j’encaissais les coups qui alors n’étaient pas assez fort pour me causer plus que des bleus.
Cette période ne dura pas, et elle se mua en une autre, encore plus inconfortable. Ces mêmes brutes se firent des amis plus idiots qu’elles encore, et la véritable persécution commença lorsque j’entrais dans ce qui serait alors ma dernière année scolarisée : ma dernière année de collège.
Je fus battu à de nombreuses reprises, et jamais je ne me défendais, mais depuis j’avais trouvé un défouloir supplémentaire. Non content de m’entraîner deux fois plus j’avais découvert le street-roller, un style de vandalisme pour certains, et pour d’autres un art. Je fais partis du second groupe, et c’est dans l’optique de m’améliorer que j’ai usé de mes pouvoirs dans ce domaine.

J’ai donc commencé à devenir un rider, allant dans des skate-parcs puis finalement me contentant de prendre ce qui se présentait à mes roues. Un parcours très simple me diriez-vous, et vous n’auriez pas tords. Mais ma vie ne s’arrête pas là, et j’ai encore vécu entre cette période et aujourd’hui. Durant deux années, mon père m’avait payé des professeurs particuliers, qui m’enseignèrent toute la journée, me laissant chaque jour plus songeur que la veille.

J’adorais cette période qui me comblait, et pourtant un événement vint perturber mon doux cocon familial. Non pas qu’il aurait fallu grand-chose tant notre famille semblait se déliter rapidement, puisqu’aucun héritier légitime de mon père ne daignait pointer le bout de son nez.
Un événement disais-je, un événement très simple à décrire et pourtant d’une incroyable complexité, mais pour vous je ferais au plus simple : l’éveil de mes pouvoirs.

J’étais devenue dès lors différent, et ma mère bien que profondément étonnée en fut attristé lorsque mon père, dans sa folie me chassa de la maison prétextant que je n’étais qu’un monstre. Mon pouvoir n’a pourtant rien de celui d’un monstre, tant sur le plan physique que sur le plan moral.
J’étais donc livré à moi-même, avec pour seul pitance mon compte en banque, qui par chance était bien fournis grâce aux dons de mon père avant ce soucis.
Et puis ma paire de roller, celle que je porte encore. Croyez-moi sur parole, un seul de ces patins vaut une fortune, ils ont été conçu pour moi, basé sur mes sensations et s’adaptent parfaitement à ma façon de rider.

Donc après quelques mois d’errance, j’ai fini par me faire approcher par cette curieuse société, un nom anglais très étrange, qui disait être intéressé par mes capacités, n’en ayant parlé à personne et ma famille l’ayant scrupuleusement caché, je me questionnais. Mais pris de peur j’acceptais l’offre, avant de finalement être recalé tant mes résultats aux tests furent déplorables… Un échec voulu, mais tout de même frustrant. Puis une rumeur gonfla, une attaque avait ciblé une étrange école dont le nom était inconnu… Et me voici, j’ai fait route jusqu’à vous. »

Le jeune homme ponctua son récit en se laissant aller au fond de son siège, faisant face à l’équipe enseignante, tout en jouant distraitement avec sa carte qui se mouvait de façon parfaitement improbable et rapide entre ses mains.