Erszébet Isaakovitch, la Nécromancienne [terminé]

† Don :

'Beth est une belle femme. Elle mesure un mètre 65 pour 52 kgs, et malgré ces mensurations, elle n'est pas dépourvue de formes là où il faut. Ce qu'il fait que, malgré ses attitudes, elle se fait souvent draguer, mais gare à vous si vous être trop lourd avec elle, elle vous le fera bien vite comprendre!
Ses cheveux sont assez longs, et d'une couleur plutôt étrange, puisqu'ils sont d'un blond cendre tirant parfois vers l'argenté. Ces mèches encadrent un visage de poupée, aux traits marqués par les caractéristiques des Européens de l'Est, de par ses yeux en amande et sa peau très pâle.Ses yeux sont tout aussi étranges, d'un bleu très irisé tirant selon la luminosité vers le violet. Entre cela et sa tenue vestimentaire, on s'étonne qu'elle puisse parfois paraître effrayante!
En effet, Erszébet est gothique jusqu'au bout des ongles, qu'elle a souvent d'ailleurs vernis de noir. Ses vestes sont en cuir, ses hauts bardés d'épingles à nourrice, ses jupes et pantalons déchirés, ses chaussures...souvent absentes, puisqu'elle marche souvent pieds nus, et des tours de cou à pique ou en dentelle! A son doigt se trouve souvent une bague armure, babiole sans valeur autre que sentimentale. Elle n'est pas très maquillage, et son visage resté au naturel accroche le regard des hommes comme des femmes.

Erszébet est quelqu'un de difficile à appréhender. Déjà, elle possède une langue bien pendue, faite pour tordre le cou aux commentaires désobligeants qui se font parfois entendre sur sa tenue. A cause de cela, elle paraît parfois difficile à vivre.
Mais tel n'est pas le cas! Si on parvient à gagner son amitié, on se retrouve alors avec une amie à l'indéfectible loyautée, capable d'aller jusqu'en Enfer pour vous, et venant d'une femme qui voit les Morts l'expression est bien choisie. On peut voir alors un magnifique sourire naître sur ses lèvres, d'un de ces sourires qui éclairent son visage et la font paraître moins sombre. Mais cette agressivité latente ne cache pas une haine de la vie: Au contraire, la flamme qui l'anime est la rage de vivre, un tel besoin de liberté qu'il semble l'étouffer. Elle veut vivre, à tout prix, et gare à l'imprudent qui se mettrait en travers de sa route...
C'est également une femme très intelligente, aux capacités d'analyse et d’observations exacerbées. N'essayez pas de la rouler dans la farine, non seulement vous n'y arriverez pas, mais en plus attention au retour de l'ascenseur! Elle se montre particulièrement douée en langues et en histoire, les matières scientifiques ne trouvant que peu de grâce à ses yeux.

Erszébet est née dans un petit village de Hongrie, pauvre au possible. Ses parents n'ont même pas tenté de s'occuper d'elle, et l'ont déposée devant un orphelinat religieux, avec juste son nom écrit maladroitement sur un papier.
Elle a donc passé son enfance entre les chants religieux, les prières et les châtiments contre son incapacité à se plier aux règles. Malgré cette enfance elle a été profondément dégoûtée par le christianisme, et par la religion en particulier, surtout quand elle voyait quelle place dégradante était réservée aux femmes. Dès qu'elle pouvait elle s'échappait de l'orphelinat, allant traîner en ville. Les autres filles ne l'aimaient pas du tout, tant par son indiscipline que par son prénom: Erszébet se demandait lequel de ses parents avait été idiots pour lui donner le nom de la Vampire des Carpates, Erszébet Bathory! Mais elle jouait parfois de cette légende pour être tranquille, menaçant les filles crédules de se baigner dans leur sang si elles la dénonçaient à la mère supérieure. Bien sûr, elle ne passa par de nombreuses punitions, aussi diverses que la privation de nourriture ou la nuit passée en prière comme pénitence. Mais elle ne se pliait pas à leurs règles, elle ne les supportait pas.

Mais son existence changea totalement, quand une nuit, alors qu'elle se promenait comme à son habitude, elle rencontra un homme, très poli et courtois, qui lui dit qu'il lui était possible de partir en France. Il disait posséder un restaurant à Paris, et avait besoin d'une jolie serveuse. Erszébet aurait dû se méfier, mais elle avait tant besoin de liberté qu'elle avait décidé de mettre sa méfiance dans sa poche. Et puis, comme tant d'européens de l'Est, elle rêvait de la France, de sa liberté, de Paris la ville des lumières! Avec son salaire elle voulait se payer de vraies études, et devenir vraiment quelqu'un!

Mais bien sûr, rien ne se passa comme prévu. Quand elle rejoignit l'homme avec ses affaire,s le lendemain soir, elle découvrit trois hommes vêtus de noir qui la firent monter dans une voiture. C'est ligotée, et en larmes, qu'elle fut placée dans un avion à destination de la France.
Elle avait 12 ans.

Comme tant d'autres avant elle, et après elle, elle avait simplement été victime d'un réseau de marchand d'esclave, qui utilisait les femmes venant d'Europe de l'Est pour alimenter leurs bordels. Dès son arrivée elle fut frappée et privée de nourriture, jusqu'à obtenir d'elle sa totale obéissance.
Durant 3 ans, elle fut donc l''esclave d'un bordel parisien, alternant entre les passes et les simples travaux de domestiques. Pire qu'un objet, frappée à la moindre occasion, humiliée sans cesse. Erszébet ne desserrait pas les lèvres, ne leur donnait jamais le plaisir de crier ou de supplier. Le Corbeau attendait simplement l'heure de sa vengeance.
Et ce jour arriva une nuit, alors qu'elle avait 15 ans. Son client de la nuit dormait à côté d'elle. Mais c'est alors qu'elle vit une autre personne dans la pièce!
Elle se releva aussitôt, il était impossible que quelqu'un ai pu entrer? Le jeune homme posa un doigt sur ses lèvres, et désigna de l'autre la veste du client. Le temps que le regard de la jeune fille vienne de la veste à la silhouette...Elle avait disparu. Dans la veste se trouvait un revolver.
Erszébet fit un massacre, à commencer par son client. Elle était descendue dans la salle, tuant tout ses "maîtres" qui osaient l'empêcher de sortir de là. Son regard n'exprimait, seulement l'euphorie de sortir.

Une nouvelle vie dans la rue commença, mais elle fut brève. Erszébet avait compris que la silhouette qui lui avait montré l'arme était un mort, sans doute l'une de ses victimes. Elle leur parlait de temps en temps, mais elle était surtout préoccupée par sa survie.
Quelques mois après, un mort s'approcha d'elle et mit dans sa poche un papier, avant de lui sourire et de disparaître. Il s'agissait d'une lettre, rédigée en français, qu'elle avait appris à lire au fil du temps, l'invitant à se rendre dans une académie étrange du nom de StarthClyde. Montée clandestinement à bord d'un bateau pour le Japon, elle avait quinze ans quand elle poussa pour la première fois les portes de cette Acédémie aussi différente des autres...