Shinsen Akaime

† Don : Aeromorphose

Cette mutation permet à la jeune femme de... se transformer en air. Comme celui que vous respirez. Elle se différencie de l'air normal par un léger scintillement, et il est plus... fin que des molécules d'air normal puisqu'elle peut presque passer à travers la matière, avec difficulté mais néanmoins. En se compressant suffisamment, elle peut même trancher la matière. Cependant elle est loin de contrôler parfaitement le phénomène, et si elle arrive à passer la matière elle a beaucoup plus de mal à se ''compresser'' suffisamment pour couper. De plus, il lui arrive de s'évaporer littéralement sans le vouloir, ou de se reformer sans le vouloir non plus, voir même de ne pas s'évaporer ou se reformer entièrement... Elle a également du mal à luter contre les vents violents, même si elle se débrouille face aux vents de faible intensité (ce qui lui évite de nombreuses fois de passer par la fenêtre).

Pas très grande, mais pas trop petite non plus, la jeune femme dispose d'une carrure tout à fait harmonieuse. Ses hanches ne sont pas trop larges, elles seraient même un peu étroites, cependant ses formes s'accordent bien entre elles. Shinsen a hérité de la chevelure blanche de son père, bien qu'on y retrouve des nuances blondes de son grand-père. Ils sont particulièrement longs puisqu'ils lui tombent aux chevilles, exceptés deux tresses un peu épaisses qui lui passent devant les épaules depuis le côté de son crâne, sous la masse de sa chevelure. Elle tiens ses grands yeux bleus de sa mère. Son visage est rond au menton pointu, et il affiche souvent un air absent.
Pour se vêtir, la jeune femme a opté pour en haut un corset noir en cuir à manches très fines, attaché sur l'avant avec des attaches de métal fines, qu'elle a recouvert d'un haut large mais court lui couvrant à peine plus bas que la poitrine et très largement ouvert sur les épaules, retombant sur une moitié de ses bras (attention, ici on différencie bras et avant-bras). Le reste de ses bras et avant-bras est couvert par des manches longues attachés à son corset mais laissant découvert une partie de ses bras. Son corset repose sur une jupe plissée rose clair. Elle porte aux pieds des bottines blanches montant sur les chevilles qui tiennent avec des genre de ceintures roses, et ses chaussettes sont de taille inégale : la droite lui monte à mi-cuisse tandis que la droite à mi-mollet seulement.

Plutôt rêveuse, la jeune femme a souvent la tête dans les nuages, à défaut de savoir garder les pieds sur terre – littéralement. Elle est douée d'une grande imagination, et invente parfois des histoires qu'elle mets par écrit. Aussi se trimbale-t-elle partout avec un cailler noirci de dizaines d'histoires courtes mais parfois plaisantes à lire – enfin, si vous arrivez à déchiffrer son écriture...
Shinsen est loin d'être une fille vraiment ordonnée, et est tout simplement incapable de garder quelque chose trié et en ordre. Bon, elle fait l'effort de secouer ses vêtements avant de les mettre, et de mettre des vêtements propres, mais il suffit de regarder dans son sac pour voir à quel point elle est peu portée sur le ménage : on peut voir des tonnes de feuilles volantes entre ses cahiers de cours, appartenant à l'une ou l'autre matière, sans le moindre tri ou même soin. Elle a tendance à fourrer simplement ses cours dans son sac pêle-mêle.
C'est une fille plutôt détendue, qui ne s'en fait pas facilement. Il en faut beaucoup pour l'inquiéter.
On disait plus tôt qu'elle était rêveuse... et pas qu'un peut ! Il lui arrive d'être distraite en plein milieu d'une conversation et de s'intéresser immédiatement à autre chose que ce dont on lui parles, d'oublier même que l'on lui parlait avant et de partir de son côté en pensant encore à autre chose. Ce n'est rien de dire qu'elle passe facilement du coq à l'âne. Dans le même genre, il lui arrive de se perdre brusquement dans ses pensées en plein milieu d'une conversation ou d'une action et d'oublier qu'elle faisait quelque chose avant. C'est souvent ainsi qu'elle oublie de faire ses devoirs, ou encore même d'aller en cours. Mais ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est juste qu'elle est TRES distraite.
Pour le reste, c'est une fille plutôt sympathique et bon vivant, qui n'a pas vraiment de mal à entrer en contact avec les gens. Son côté un peu ''déconnecté'' l'empêche d'être vraiment timide. Et même si elle ne s'inquiète pas facilement, elle sera prête à apporter son aide à ses amis même si elle ne se sent pas vraiment concernée par ce qui leurs arrive. Déjà qu'elle ne se sent pas très concernée par ce qui lui arrive à elle...

Quand on y réfléchit, Shinsen n'a pas vraiment eu une vie aussi banale qu'elle aurait du l'être... Non qu'il lui soit arriver quelque chose de malheureux, juste... surprenant. Elle est née quelques minutes après son frère jumeaux, avec lequel elle entretint rapidement une relation aussi fusionnelle que se devait d'être une relation frère/sœur entre deux jumeaux. Elle adorait son frère, même si concrètement il se comportait souvent comme un voyou...
Elle tient son nom de son père, qui le tenait lui-même de sa mère, et non de son père, allez savoir pourquoi... Plutôt cool, il était marié à une bourgeoise très attachée à son image qui n'hésitait pas à présenter ses enfants comme deux objets d'une grande valeur, les habillant et décorant si bien qu'on avait parfois l'impression d'être en face de deux poupées vivantes. Si la jeune enfant ne s'en formalisait pas – comme de beaucoup de choses d'ailleurs – ce n'était pas le cas de son frère qui avait horreur de ça. Peut-être est-ce une réaction inconsciente à tout cet ordre que Shinsen devint aussi allergique à la pensée même de trier ses affaires... A tel point que lorsqu'on entrait dans sa chambre, on avait l'impression d'entrer dans un autre monde tant le contraste était saisissant avec les couloirs immaculés de la maison.

Ils habitaient non loin de chez leurs grands-parents, qu'ils allaient souvent voir. Shinsen, à l'image de son frère, adorait les histoires qu'ils leurs racontaient au sujet de cette école ou les gens se tapaient dessus avec des pouvoirs. D'ailleurs la première ''histoire'' qu'elle ait écrite était un genre de compilation des récits de Shiro et Ikerian – drôle de nom soit-dit en passant... D'ailleurs ils étaient marrants ces grands-parents. Aussi contrastés que pouvaient l'être le blanc et le noir. L'un était un genre de pervers survolté, et l'autre d'une douceur à faire pâlir de jalousie la plus douce des soies. Une bonne partie de la garde-robe de Shinsen fut d'ailleurs confectionnée par cette femme qui, malgré son âge, avait gardée toute son innocence.

La vie aurait pu continuer ainsi, tel un long fleuve tranquille, s'il n'y avait eu cet événement.

Un matin, Shinsen, qui appréciait de dormir fenêtre ouverte, se réveilla non pas dans son lit mais en train de flotter littéralement au dessus du village. Et incapable de voir son propre corps, visualisant un genre de scintillement dans l'air mais sans plus. Paniquant, il lui fallut bien une semaine avant de réussir à retrouver sa forme humaine, et elle s'était bien éloignée de chez elle... Commença alors une longue marche, jusqu'à-ce qu'elle soit retrouvée par les autorités et ramenée chez elle, exténuée et encore paniquée de ce qui lui était arrivé. Elle apprit en rentrant chez elle qu'il était aussi arrivés des choses étranges à son frère, qui s'était mis à accrocher à tout objet métalliques à sa portée...

Du coup, elle était plus encline à croire les histoires de ses grands-parents, qu'elle avait jusque la pris pour de grands rêveurs.

Son père les emmenas, elle et son frère, et contre indication de sa femme qui trouvait ces gens trop étranges pour être des fréquentations valorisantes, chez Ikerian et Shiro, qui commencèrent par s'inquiéter au plus haut point. En particulier Ikerian, rapport au don de son frère qui l'effrayait pour une raison qu'elle ne comprit que bien plus tard : le don de Seishin ressemblait beaucoup à celui qui lui avait pausé tant de soucis dans sa jeunesse... Mais une fois les inquiétudes passés à grand coup de cuillères, on se décida à quelques mesures de sécurités comme ne pas ouvrir les fenêtres en présence de la jeune enfant, pour son plus grand malheur. Une nouvelle concertation fit se décider leurs parents à les placer dans cette académie spécial, dont le bruit courrait qu'elles rouvraient leurs portes... C'est donc à leurs 10 ans qu'ils y firent leur rentrée, et depuis ils sont de plus en plus enclin à croire les récits extravagants des deux anciens élèves qui leurs servaient de grands-parents...